Les restaurations

  • © MUDO-Musée de l'Oise
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Avant la réouverture du palais Renaissance, de nombreuses œuvres, issues des collections du MUDO-Musée de l’Oise ou fortuitement découvertes au cours du chantier, ont été restaurées. En voici trois exemples.

La couche picturale de "L’Enrôlement des volontaires de 1792"

L’impressionnante toile de Thomas Couture, chef d’œuvre de la collection XIXe du musée, illustre avec puissance un thème symbolique de l’histoire de France: le peuple uni, rassemblé, pour défendre la patrie. 

Non visible depuis 1997, cette œuvre exceptionnelle a fait l'objet d'une première campagne de restauration dédiée au support de la toile avant la réouverture du musée.

En savoir plus sur cette première étape de restauration :

Du lundi 12 au vendredi 23 octobre 2015, la couche picturale de l’œuvre a été à son tour restaurée.

Les restaurateurs sont intervenus en plusieurs étapes sur cette immense toile en travaillant sur deux échafaudages. Dans un premier temps, le dépoussiérage et le gommage de la surface ont permis d’éliminer la poussière et la crasse superficielle. Dans un deuxième temps, la mission des restaurateurs a constitué au travail de retouches sur les éraflures, altérations liées au temps et sur les repeints (terme utilisé pour désigner les retouches des précédentes restaurations). 

Les peintures murales de la salle Couture

Dans une des anciennes salles du tribunal, le chantier de réaménagement du premier étage a permis de mettre au jour des peintures murales datant de la fin du XVIIIe siècle. Un  compte-rendu de visite du palais épiscopal datant de 1793 et conservé aux Archives départementales cite la grande salle et son "haut plafond avec corniche, le tout peint à l'huile en faux marbre avec trophées". Ce décor Louis XVI a été retrouvé en assez bon état de conservation sous les enduits. 

La Vénus sortant des eaux

Cette grande plaque de grès représentant la naissance de Vénus a été fabriquée à la fin du XIXe siècle par la manufacture Boulenger Frères à Auneuil, d'après un dessin de Joseph Félon. Très encrassée et altérée en raison d'une longue exposition en extérieur avant son arrivée au musée, la Vénus a été restaurée par Sandrine Coignard. Vous retrouverez cette œuvre au sein du parcours XIXe siècle au premier étage du palais Renaissance.