Charles-Louis MÜLLER - Henri VIII et ses conseillers, 3e quart du 19e siècle

Paris, 1815 ; Paris, 1892

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© RMN-Grand Palais (MUDO - Musée de l'Oise) / Thierry Ollivier - Utilisation des photographies soumise à autorisation

Peinture à l'huile sur toile sur châssis. Cadre en bois doré mouluré.

H. 51 cm ; L. 66,5 cm ; Ep. 2 cm ; Pds 5,6 Kg (toile+cadre)

don manuel

83.116

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Le tableau final, dont cette peinture est l'esquisse, s'intitule « Henri VIII lisant à l'évêque Fischer et à Thomas More sa défense de l'église catholique romaine ». Aux côtés d'Henri VIII d'Angleterre (1491-1547), l'un des deux conseillers est peut-être Thomas More, debout à la gauche du roi, connu pour son essai politique et social « L'Utopie. » Le personnage représenté assis, de trois-quarts, n'est pas clairement identifié non plus, malgré le titre du tableau final. Il s'agirait soit de l'évêque John Fischer (1469-1535), soit de l'archevêque de Canterbury Thomas Cranmer (1489-1556.) Compte-tenu de ce qui était connu de l'Angleterre du XVIe siècle en France au milieu du XIXe siècle, il s'agirait sans doute d'une scène relatant le divorce d'Henri VIII d'avec Catherine d'Aragon en 1533 et la rupture avec Rome. Les poses et les costumes des personnages sont typiques des représentations de la cour d'Henri VIII réalisées au XIXe siècle. Dans cette esquisse, Müller s'attache particulièrement à détailler ses personnages et leurs attitudes, tandis que le décor est laissé à l'état d'esquisse. Certains éléments sont parfois anachroniques comme la pendule murale ou les fauteuils : sa reconstitution est imaginaire. Il s'agit d'une peinture de genre historique, évocation plus ou moins romancée du passé, peinture d'imagination avec une tendance au pittoresque.