HESSE Nicolas Auguste - L'Evanouissement de la Vierge, vers 1845

Paris, 1795 ; Paris, 1869

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© RMN-Grand Palais (MUDO - Musée de l'Oise) / Martine Beck-Coppola - Utilisation des photographies soumise à autorisation

Peinture à l'huile sur toile sur châssis. Cadre en bois mouluré doré.

H. 46,4 cm ; L. 36,4 cm ; Ep. 2,2 cm ; Pds 1,8 kg (toile+cadre)

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82.4

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Esquisse pour la seconde version du tableau « L'Evanouissement de la Vierge » exposée au Salon de 1845 (d'après Brigitte Crespel, « Nicolas Auguste Hesse », mémoire de DEA, Université Paris I-Sorbonne.) Oeuvres en rapport : « L'Evanouissement de la Vierge » présenté au Salon de 1838 sous le titre « Le Christ au sépulcre », achat de l'Etat, déposé à la cathédrale Saint-Front de Périgueux (1838-1910), puis affecté au Musée du Périgord (1910-1987) avant son retour au musée du Louvre en 1987 (Inv. 20848.). La seconde version exposée au Salon de 1845 sous le titre « L'Evanouissement de la Vierge », acquise à l'issue du Salon par Louis-Philippe, fut exposée au Musée du Luxembourg, déposée à l'Elysée (3 avril 1897), puis dans l'église de Condat (Lot-et-Garonne) de 1897 à 1975. Depuis 1975, cette seconde version est présente dans les collections du musée du Louvre (Inv. 5343.)

La scène se situe pendant la mise au Tombeau du Christ. Quatre hommes figurent dans la composition. Le premier est sur une échelle dans le tombeau, le second est dans le tombeau dans l'attente du corps du Christ, les deux derniers, saint Joseph d'Arimathie et saint Nicodème, portent le corps du Christ mort en partie enveloppé de son linceul. La Vierge évanouie, les bras en croix, dans une attitude très proche d'une Crucifixion, est soutenue par sainte Marie-Madeleine à sa droite, les cheveux dénoués et Marie de Cléophas (soeur de la Vierge), la soutenant à sa gauche. La scène se situe dans une grotte dont on aperçoit l'ouverture à l'arrière-plan, avec en perspective un coteau correspondant au Golgotha (dans les peintures du Louvre, une croix est au sommet du coteau). Au premier plan, la couronne d'épines et les clous sont posés sur un linge près d'un récipient.