CHASSÉRIAU Théodore - Tête d'Italien, vers 1840 - 1841

Santa Bárbara de Samaná (actuelle République dominicaine), 1819 ; Paris, 1856

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© RMN-Grand Palais (MUDO - Musée de l'Oise) / Thierry Ollivier - Utilisation des photographies soumise à autorisation

Peinture à l'huile sur toile. Cadre doré en bois mouluré à ornementations moulées (coquilles d'angles).

H. 31,4 cm ; L. 28,2 cm ; Ep. 2 cm ; Pds 5 Kg (cadre+toile)

dépôt d'Etat

36.1

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Etude sur le modèle vivant. 1893, collection du baron Arthur de Chassériau ; 1934, legs Arthur Chassériau (atelier de Théodore Chassériau) aux Musées nationaux ; 1936, dépôt de l'Etat au Musée départemental de l'Oise à Beauvais (cf. « Bulletin des musées de France », février 1977, p. 32, qui signale le dépôt et reproduit le tableau. Selon Marc Sandoz (correspondance décembre 1971), ce portrait aurait été peint « sur nature » à Rome vers 1840-1841. Le tableau serait peut-être passé à la vente Chassériau en 1837 (n°29) dans la série « études sur nature peintes en Italie » mais ce n'est pas certain puisqu'il n'y a pas le cachet de la vente. Oeuvres en rapport : « Tête virile, jeune de face » (Musée municipal, Arras, dépôt du Louvre de 1937) et « Tête virile jaune » (Musée des Beaux-Arts, Poitiers.)

Portrait de face d'un jeune italien aux yeux bleus, portant barbe et moustache. Le visage est entouré d'une abondante chevelure brune. Après avoir visité Naples, Florence et Gênes, Chassériau s'installe à Rome. Frappé par la beauté des paysages, il le fut aussi par celle des types populaires qu'il définit ainsi : « Ce n'est pas la beauté délicate et parfaite des gens, mais un type tout à fait à part, large et beau comme toute l'existence de ce peuple et que les peintres ont rendu d'une petite manière ; l'idée la plus parfaite est celle que donne la colonne Trajane comme types de têtes » (Léonce Bénédite, « Théodore Chassériau : sa vie, son œuvre », 2 volumes, Paris, André Dezarrois, 1932, p. 129). (D'après Marie-José Salmon, 1972.)