AIZELIN Eugène-Antoine - Marguerite, avant 1883
Paris, 1821 ; Paris, 1902
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Statuette en plâtre moulé, peint, doré et partiellement évidé.
H. 49 cm ; L. 15 cm ; P. 17 cm
don manuel
75.13
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Esquisse pour le modèle en plâtre du Salon de 1883 (n°3270), également présenté la même année à l'Exposition nationale des beaux-arts (n°865), dépôt de l'Etat autrefois conservé au Musée de Quimper, aujourd'hui disparu ; l'œuvre définitive en marbre (H. 1,87 m. ; localisation actuelle inconnue) a figuré au Salon de 1884 (n°3239) et à l'Exposition Universelle de 1889 (n°1676) ; une statuette en bronze a figuré à l'Exposition d'art français à Copenhague en 1888 (n°306) ; le modèle a fait l'objet d'un contrat d'édition avec le fondeur Ferdinand Barbedienne en 1883.
Marguerite est représentée debout, les yeux baissés, tenant son livre de prières dans ses deux mains jointes et relevant légèrement sa robe. Il s'agit de la Marguerite du « Faust » de Goethe, symbolisant l'innocence et la pureté, figurée au moment de sa première rencontre avec Faust, à la sortie de l'église. Aizelin excelle à traduire l'expression gracieuse et délicate du personnage. Une légère moue laisse deviner la modestie troublée et la pudeur de la jeune fille, non dépourvue toutefois de coquetterie. Le goût de l'artiste pour le pittoresque est visible dans les détails du costume, pour lequel il s'est sans doute documenté.